Utilisateur
Mot de passe
Vous êtes un nouveau visiteur, enregistrez-vous J´ai oublié mon mot de passe
Inscription
Renseignez les champs suivants et cliquez sur le bouton Lancer : Les champs marqués d'un (* ) doivent obligatoirement être renseignés.
Nom*
prenom*
adresse*
Code postal*
Courriel*
confirmation*
Identifiant Web*
Mot de passe*
Je confirme ne pas être un robot en cliquant ici
François Joseph Arthur CAILLET, né le 03/12/1880 à Beaucet, se marie le 3 août 1910 avec Antonia Tailleu à Bollène. Ils vivent Rue du Saint-Sacrement. Il exerce le métier d'instituteur adjoint à Bollène. Il meurt dans un accident en 1960.
Dans son" Journal de guerre d'un Poilu", Arthur Caillet, instituteur à Bollène au moment de son incorporation, raconte son quotidien dans l’enfer de la guerre, de son incorporation le 2 août 1914 à son départ au front le 13 octobre 1914, jusqu'à sa démobilisation le 20 février 1920.
Chaque jour (date en marge) il écrit quelques lignes pour parler de sa nuit passée, du temps, de son état physique et moral, du travail accompli (corvées, ravitaillement, chemins et tranchées à creuser, poste d'écoute, gardes etc....), des événements historiques (Verdun, entrée en guerre de l'Italie...), de ses lectures, de son itinéraire, de ses différents cantonnements, de ses amis bollénois... . Il y évoque ses déplacements géographiques dans les différentes tranchées et les passages en 1ère ou 2ème ligne, mais aussi ses affectations, ses évacuations à l'hôpital et ses permissions, avec force détails et un vocabulaire choc sur ses conditions de vie. Il parle aussi de ses lectures et donne une liste des romans lus pendant la guerre.
Le Journal est composé d'un cahier d'écolier, de lettres, de cartes postales, de photo, de notes.Chaque page du cahier est numérotée au recto et au verso de 1 à 418 (2 pages manquantes, de 242 à 245). Plusieurs pages non numérotées entourent le cahier, entre dédicace et ajouts divers de lettres et de notes. Un vocabulaire simple, phrases parfois difficiles à lire car écriture rapide, style abrégé mais concis, annotations parfois dans la marge pour indiquer un lieu de cantonnement ou de passage, un nom de collègue, noms d'amis Poilus et/ou Bollénois.
Ce témoignage extraordinaire, émaillé de nombreux documents (photos de ses camarades et de lui-même en uniforme, cartes de la région Nord-Ouest de Verdun, photographies de l’église détruite d'Assevillers…), s'inscrit dans un contexte historique qui participe de l'Histoire nationale et internationale, puisqu’il est une "photographie" réaliste et en temps réel du quotidien des Poilus.
Le Journal de guerre d'un Poilu (dimensions : 18 X 23 cm ) a été numérisé en 2013, avec le concours du Ministère de la Culture et de la Communication.
L'intégralité du Journal se trouve dans la rubrique "registres et écrits numérisés".