Fonds photographique sur le chantier de construction du canal Donzère-Mondragon et de l'écluse de Bollène (dite "barrage André Blondel") du terrassement à l'inauguration par M. Vincent AURIOL le 25 octobre 1952
Max Gilbérian (1900-1960), photographe d'origine arménienne, formé au mythique studio Harcourt à Paris renommé pour la qualité de ses clichés des plus célèbres personnalités, s'installe à Bollène en 1939 où il ouvre un studio de photographie d'art rue de la Paix. Il y réalise son métier, entre portraits de famille, de mariages, de baptêmes.
En 1947, quand débute le chantier du canal de dérivation du Rhône Donzère-Mondragon, il est contacté par le groupement des entreprises du chantier et devient l'un des photographes officiels des travaux.
Pendant 5 ans il va couvrir dans le cadre de cette commande toutes les étapes du chantier en réalisant plus de deux mille clichés sur tous les aspects de sa réalisation, techniques, esthétiques, humains et sociaux.
Paysages lunaires sublimés par des cadrages somptueux et une lumière clair-obscur, engins extravagants, ouvriers prenant la pose sur des échafaudages métalliques, vie dans les cités, les photos de Max Gilbérian sont un témoignage extraordinaire de l'envergure du chantier et du quotidien de ces milliers d'hommes dans cette gigantesque entreprise.
Le fonds Max Gilbérian a été donné à la Ville de Bollène par l'épouse de Max Gilbérian au décès de celui ci en 1960 et selon ses dernières volontés.
Le fonds a été "redécouvert" aux archives en 1991, et exploité pour la première fois en 1998
Composé de plus de 2000 clichés sur divers supports, plaques de verre, papier photo, négatifs, il a été numérisé en 2007.